« Marie ma mère, écoute ce qui surgit. Il n’y a pas d’image s’il n’y a pas de corps. Pas de corps s’il n’y a pas de mots. Pas de mots s’il n’y a pas de voix. Pas de voix s’il n’y a pas de souffle. »
Il peut arriver qu'il faille ré-ensevelir ses propres morts. Car il y a des morts négligés, comme il y a des individus négligés, qui souffrent au-dedans de nous et nous font souffrir en retour.
L'Atelier des morts, admirable tombeau, raconte une famille française - ses secrets, ses hontes, ses douleurs. Avec cette oraison funèbre, long poème pour réconcilier les vivants et les morts, l'auteur délivre le passé.