Lorsque le 16 juillet 1942, Ilse Landerman est arrêtée avec son frère Herschel et sa mère au cours de la célèbre rafle du Vel’d’Hiv, parmi plus de 7 000 Juifs, dont 4 000 enfants, elle n’a que 13 ans. Pourtant, elle parvient à s’échapper de ce vélodrome, véritable antichambre des camps d’extermination nazis et trouve refuge auprès de Sébastian Miranda, ami de son père, dont l’organisation assure le passage d’enfants en Espagne. À la frontière, Ilse est prise en charge par Javier Dalmases qui l’emmène en sécurité à Lisbonne. La famille d’Ilse ne reviendra jamais des camps… Cinquante ans plus tard, en 1992, à la mort de sa mère, le fils d’Ilse découvre un certain nombre d’éléments intrigants : une photo d’elle, prise en 1945 sur un pont de Paris, une correspondance entre ses parents et le journal intime qu’elle a écrit à son intention. Commence alors une véritable enquête menée sur deux continents. Quel est le mystère de cette mère hantée par ses cauchemars ? Pourquoi ce silence autour des origines de son fils ? Roman d’introspection et d’analyse qui s’ancre dans la réalité historique, Le Vélodrome d’Hiver entraîne le lecteur dans un récit poignant qui interroge la « culpabilité du survivant ».