Une mère assiste au procès où son fils unique comparaît comme accusé. Il a vingt-trois ans ; il va être condamné à treize ans de prison ferme, pour meurtre.
Pourtant, de sa vie, il n'a jamais rien fait de mal. Il a toujours été "un bon petit". Elle le sait, elle qui a vécu avec lui toutes ces années. Elle qui a été seule avec lui, et qui lui a tout donné. Ecrasée par la douleur, la mère essaie de faire face à cette solitude nouvelle et à cette nuit, définitive, qui commence.
Le roman est un monologue intérieur - la voix de la mère - qui fait alterner moments du passé et moments du procès. L'auteur, lui-même avocat, met remarquablement en scène la machinerie de la Justice, toute sa violence et, aussi, toute son absurdité.
La nuit commencera, roman au rythme musical, lancinant, est aussi un magnifique portrait. Celui d'une Mère, dans toute sa splendeur et sa misère.