Lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'une maladie incurable, Sitam quitte tous ceux qui partageaient son existence. Quelques mois plus tard, conscient de son erreur, il cherche à retrouver sa compagne. Mais après de multiples tentatives infructueuses, il se résigne à mener une vie solitaire. Alors qu'il semble abandonner tout espoir, un coup de fil de son vieil ami Benji l'oblige à quitter Paris pour revenir dans sa banlieue natale : la grisâtre. Un des leurs est mort. Il faut l'enterrer.
Ce voyage en banlieue replonge Sitam dans le passé et son enfance. Ils étaient un groupe de copains qui ont grandi entre la déconne, les problèmes d'argent et une soif immodérée d'aventure. Sitam retrouve ses anciens compères, s'aperçoit de l 'attraction qu'exerce sur eux la banlieue et de la dureté de l'existence qui s'est imposée à eux...
Carnaval est la suite de K.O. mais il peut se lire sans avoir parcouru une seule ligne de ce premier roman. On retrouve, encore plus sûr, le style tout à fait musical, dansant, polyrythmique de l'auteur. Pourquoi Carnaval ? Pour la fête bien sûr, et pour le grand défilé des détraqués, incarnés par tous ces personnages hauts en couleur. Dans la célébration comme dans les enterrements, le rire frôle le désespoir.