« Je vis la pile d’ouvrages sur mon bureau, tous les romans d’Émilien Petit réunis là. Je m’adressai à l’auteur, l’appelant par son prénom, comme si c’était un vieil ami : "Émilien, cher Émilien, Neige noire, qu’en as-tu fait ?". »
À la maison de la presse de Crux-la-Ville, Constantin Caillaud découvre par hasard Neige noire, un roman d’Émilien Petit dont il croit pourtant avoir tout lu. Excellente trouvaille, elle va lui donner l’occasion rêvée de recontacter Hélène, sa maîtresse évanescente qui lui a fait aimer cet auteur. Mais au moment de la revoir pour lui confier le livre-sésame, il ne parvient plus à le retrouver. Il cherche alors sur Internet : aucune trace. S’adresse à l’éditeur : le titre n’a jamais figuré au catalogue. Qu’à cela ne tienne, Constantin écrit à Émilien Petit et à ses amis écrivains : tous nient l’existence de Neige noire.
Un jeu malicieux entre fiction et réalité qui peut donner le vertige.