Je travaille de nuit comme correcteur de presse dans un grand journal régional.
Ils m’ont mis à la Correction mais mon vrai métier, c’est ouvrier typographe. Dans quelques mois je pars en retraite, c’est pas trop tôt ; ça fait quinze ans que je corrige les faire-part que saisissent les clavistes d’à côté, de vraies gourdes qui font plein de fautes exprès pour m’énerver.
À travers les tribulations de Victor, vieux garçon un peu décalé, ce roman plein d’humour rend hommage aux ouvriers du livre.