« En général, j’aime ceux qui sont un peu, ou largement, fous. L’imbécile, non ! L’idiot, oui! Il y a une grande distinction entre les deux. D’être fou, c’est d’être poète. Ce sont des imbéciles qui gouvernent le monde. » Ce court texte, le seul que Miller ait jamais écrit en français, reprend inlassablement le meilleur de l’auteur : sa verve, son érudition, sa drôlerie libertaire, sa foi en la poésie et en l’homme.
Véritable balade dans les recoins de sa mémoire, ce récit lui permet d’évoquer ce qu’il a aimé, ce qu’il a honni, ce siècle qu’il a traversé les yeux grands ouverts. Il nous livre, une fois de plus, une joyeuse leçon de vie et d’intelligence.
Ode à l’existence, l’art et la littérature, J’suis pas plus con qu’un autre fait renaître l’esprit frondeur et généreux du grand Henry Miller.