« Ils ne m’auront pas.
C’est la fusion qui a tout chamboulé. Numéro Un a rapidement mis les choses au point, comme il disait. Une nuit, on a déposé ma porte. En arrivant le matin, j’ai eu un moment d’hésitation avant de pénétrer dans mon bureau. Bien qu’il ait été démeublé, je continue de m’y rendre chaque jour. Assis à califourchon sur la chaise que j’ai dégotée dans un débarras, je les observe avec délectation. La résistance est un exercice subtil de composition qui exige une attention permanente. »
Le Bureau vide est un récit impitoyable, drôle et subversif.