Héctor, un clandestin mexicain, se retrouve coincé avec d’autres passagers illégaux dans le camion de leurs passeurs, en plein désert, alors qu’ils tentent comme tant d’autres de rejoindre les États-Unis dans l’espoir d’une vie meilleure.
Les coyotes – comme on appelle les trafiquants d’êtres humains de ce côté de l’Atlantique –, prétextant une panne, ont soutiré aux passagers leur argent avant de partir chercher des secours. Quatre longs jours vont s’écouler : alors que les réserves d’eau s’épuisent et que les chances de réchapper de cet enfer s’amenuisent, Héctor, qui ne dispose que du numéro de téléphone d’une femme aux États-Unis, retrace son parcours de Oaxaca à la frontière et révèle par là même la communauté de destins qui unit ces territoires hostiles de part et d’autre du Río Bravo.
Un roman haletant, qui dit l’horreur du trafic de migrants entre le Mexique et les États-Unis et l’incroyable instinct de survie qui nous anime.