Au début du XXe siècle, la bonne société de Chicago resta foudroyée par le soufre d’un scandale sans précédent.
Pour l’amour éperdu d’un homme, une femme osa l’impensable et commit l’irréparable. Elle en paya le prix toute sa vie.
Elle s’appelait Mamah Borthwick Cheney. Lui n’était autre que Frank Lloyd Wright, l’enfant génial et rebelle de l’architecture américaine à qui Mamah et son mari Edwin Cheney avaient demandé, en 1903, de construire leur nouvelle maison.
En 1909, tombée entre-temps follement amoureuse du célèbre architecte, Mamah choqua une époque pudibonde et dévote en quittant son mari et ses deux jeunes enfants pour suivre Frank Lloyd Wright en Europe. Ce dernier, tout aussi épris, laissait derrière lui une Amérique stupéfaite, une épouse et six enfants…
Enchaînés par la passion, mais hantés par une culpabilité intolérable, ils firent la une de la presse américaine durant leurs séjours en Allemagne, en Italie et à Paris, lors de la grande crue de 1910…
Mais aucun journal à sensation n’aurait pu prévoir ce qui adviendrait à ce couple maudit de retour aux États-Unis, en 1914. La violence du dénouement verra – au-delà du déchirement des familles Cheney et Wright – le monde pétrifié.
Pour la première fois nous est contée l’histoire de l’émancipation très en avance sur son temps de Mamah Borthwick, et de son amour pour l’un des plus grands maîtres de l’architecture moderne.