Dans ce livre, qui fait suite au précédent, l'auteur poursuit son travail de description de la langue allemande dans sa relation avec la psychanalyse. La découverte de Freud a-t-elle été orientée par la structure grammaticale de l’allemand qui veut que le verbe se trouve à la fin de la phrase ? S’il est en effet souvent malaisé, voire impossible de traduire tout ce qu’une langue dit, du moins peut-on tenter d’en restituer le déroulement et l’image. Or Freud, comme s’il en avait déjà perçu les signes avant-coureurs, élabore la psychanalyse au moment même de la montée de la barbarie nazie, qui souillera et dégradera la langue allemande jusqu’au plus intime. Le vécu linguistique et sa connaissance de la langue allemande permettent à l’auteur de creuser ainsi plus avant le déchiffrement de l’inconscient dans son rapport avec la langue allemande.