Burn-out, pervers narcissique, harcèlement moral, bipolarité, hyperactivité, haut potentiel intellectuel, addiction aux écrans, questions d’identité de genre… Il y a quarante ans, personne ne se présentait au cabinet de Sylvie Wieviorka pour évoquer ce type de problèmes pourtant devenus le lot quotidien des consultations.
À l’inverse, nul ne songe plus à envoyer les homosexuels chez le psy, la spasmophilie a pratiquement disparu, les troubles obsessionnels compulsifs sont en recul…
Poste d’observation sans pareil, où la langue et l’intimité se libèrent, le cabinet d’un psy et ce qui s’y dit révèlent la profonde évolution de nos fragilités, de notre vision de nous-mêmes et comment le traitement du mal-être a considérablement changé. Parfois pour le meilleur, mais pas toujours.
Avec plus de quarante ans de pratique, le témoignage de Sylvie Wieviorka est unique pour mieux comprendre la société et les immenses bouleversements qui l’ont traversée.